Pour les vacances du nouvel an chinois ( 1 semaine), je suis resté à Shanghaï puis je suis parti visiter Wuzhen

C'est une petite ville entre Hangzhou et Shanghai, mais pas facile d'accès sans voiture.

Pour s'y rendre j'ai pris le métro en direction de la gare (environ 50 minutes), prendre le train (environ 50 minutes), puis le bus pour me rapprocher de la ville et enfin un taxi pour se rendre à l'entrée.

Parti à 7h de chez moi, j'y suis arrivé vers 13:00.

Pour visiter le village, il faut des billets et si l'on veut y dormir, il faut réserver à l'avance en sachant que la chambre ( et la localisation de l'hébergement) est choisie par le staff à l'entrée. Sinon, il est possible de choisir un hôtel en dehors du village.

L'ensemble n'est pas très grand, mais si l'on veut prendre le temps, il faut 2 jours complets.

Pour se rendre à l'hôtel, des petites navettes sont à disposition à l'entrée, permettant de se rendre vers des points plus proche du centre, masi sans accéder au centre.

En effet à l'intérieur ( autour des canaux) seuls les piétons ont accès.

La chambre se situe au dessus d'un petit restaurant, chez les habitants des lieux. Après avoir pris possession de ma chambre, je redescends dans la rue en quête de nourriture, car après ce "long" voyage, j'ai faim. La route est simple car du côté du canal où je me situe, il n'y a qu'une rue principale où se trouvent toutes les boutiques, restaurants et petits vendeurs.

Je m'arrête donc dans un restaurant pour y manger des nouilles.

Puis je reprends le chemin des visites pour me rendre par curiosité dans un petit bâtiment où une histoire est contée. Je n'ai rien compris à l'histoire...Comme si c'était du chinois, mais un chinois de Wuzhen...donc quelques mots me sont accessibles, mais pas assez pour faire du sens.

Puis je me promène et rentre dans les différents lieux ouverts : je trouve une sorte de four, puis une poste où sont vendus des cartes et des timbres, avec un comptoir pour pouvoir écrire une carte. A la sortie se trouve une vieille boîte aux lettres pour y déposer sa carte.

Près de là, se trouve également un musée de la poste ancienne.

En continuant de longer le canal, je me trouve au bout du village où se dresse une pagode. Avant d'arrivée au pied de la tour, je traverse un espace, toujours sur le même côté de la rive, où des tables sont installées pour s'y restaurer, des lanternes accochées au dessus : il y a comme une ambiance de fête de village.

Le soir je me restaure dans les petites boutiques, sans faire de véritable repas, je continue de visiter, je fais la queue et achètes des galettes, des pains et "nems". Puis je me rends dans le lieu où était conté l'histoire auparavant. Sur une place, en plein air, est diffusé un vieu film chinois.

Retour à l'hôtel, où l'on entend, en bas de ma chambre, les passants car il y a une ancienne fontaine où il faut pomper pour faire remonter l'eau, ce qui fait s'arrêter de nombreux badauds qui s'essayent au pompage comme si cela était d'une difficulté digne d'une épreuve olympique, une épreuve de force.

Le lendemain matin, je me réveille et je descends assez tôt ( vers 7:30). Comme les chambres à l'intérieur du village sont limitées, beaucoup de gens sont rentrés dans les hôtels environnants ou chez eux pour ceux qui habitent autour. Au matin seuls les habitants du village et les visiteurs, comme moi, ayant une chambre sur place, peuvent profiter des lieux. Donc peu de personnes...ainsi entre la veille et le matin, le niveau sonore change. J'en profite donc pour refaire le chemin de la veille, sans tous les visiteurs extérieurs.

J'en profite également pour faire une photo du grand tamis, devant lequel, la veille, tout les gens s'arrêtaient pour faire une photo, créant ainsi un embouteillage.

Durant la journée je visite le musée de vieilles chaussures chinoises ( je n'ai pas de photos).

Le musée explique et expose l'ancienne tradition des pieds bandés, originaire de la dynastie des Tang au 10ème siècle.

A cette époque, L'empereur demanda à sa concubine de se bander les pieds pour éxecuter une danse. Trouvant cela esthétique, ravissant et attirant, la mode des pieds bandés se répandie chez les femmes de la haute société. Ainsi cette mode qui au départ était esthétique, devint également signe de rang social.

Le musée expose également le processus pour bander les pieds, et expose quantités de modèles. A voir les tailles des chaussures, on peut aisément imaginer la difficulté pour se mouvoir, et même comprendre la douleur que cela a pu entrainer.

Sous la dynastie des Qing, notamment avec l'impératrice Cixi, cette pratique fut de moins en moins répandue, jusqu'à son interdiction à l'avènement de la République de Chine.

Après cette parenthèse culturelle, reprenons notre chemin, pour se rendre dans un atelier de teinture. Le vent se levant, les teintures extérieures étaient attachées, les photos ne sont pas aussi jolies que prévues.

Après cette journée, je décide de prendre le bâteau pour une petite promenade. J'avais acheté le billet le matin, pour éviter de devoir courir ou oublier. Le billet, une fois acheté, peut être utilisé à n'importe quel moment de la journée. Selon les moments de la journée la file d'attente pour les bâteaux peut passer de 30 minutes à 2h. Après le repas du soir, je me rends sur le quai et, après environ 1h d'attente, c'est partie sur les petites embarcations ( à 8 personnes maximum).

Le lendemain, je suis sorti petit-déjeuner, toujours à l'intérieur du village, mais au bord du canal. Une place est resrvée avec des petites cabanes dans lesquelles ils cuisinent différents plats. Les places sont limitées, il faut donc réserver à l'avance.

Ensuite, une dernière promenade au frais, pour apprécier les derniers moments dans ce lieu. La plupart des gens étant rentrés la veille car le week-end ils devaient reprendre le travail.

Visite de Wuzhen

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