Je profite de ce premier week-end pour promener. Malgré un samedi pluvieux et un dimanche sous un soleil de plomb, j'ai envie de marcher sans pour autant aller visiter les lieux touristiques.

Au hasard de mes déambulations, j'ia croisé vraisemblablement les dernières cabines téléphoniques.

En fonction ou pas, elles ne sont pas les seules, j'en ai vu ailleurs que dans le quartier de la Concession Française ( lieu de la photo - à proximité de l'école).

Le samedi, nous avons pu nous reposer un peu et le soir reprendre notre habitude d'aller se promener. Le quartier où habite m'a femme est encore vide de shopping mall et grands buildings et ne semble pas encore sous la pression des constructions d'immeubles.

Au hasard de notre promenade j'ai pu constater que les danses et activités traditionnelles du soir ont repris. Il faut dire qu'à Shanghai, beaucoup gens - pas tous - se sont libérés du masque. ( de notre côté on reste prudent, on le met lorsqu'il y a du monde, on le met de côté lorsqu'on est un peu plus isolés).

Puis j'avais décidé de placer le week-end sous l'influence de la culture. Pour commencer j'avais acheté, avant de quitter Guangzhou, 2 livres concernant des aspects de la vie chinoise

Alors, comme vous pouvez le voir ,on est sur des livres très basiques ( du genre "le thé pour les tebés" et "apprends mois les échecs je veux jouer avec les vieux")

Le livre concernant le thé me permet de connaitre les principaux aspects des thés, ses origines, les lieux, l'explication de la cérémonie, des ustensiles....

De l'autre côté, j'avais envie depuis quelques temps d'apprendre les échecs chinois après avoir vu à de multiples reprises des personnes jouer dans les parcs, sur des tables dans la rue. Il me faudra quand même quelques temps avant de pouvoir jouer avec les chinois, d'autant que les caractères dans le livre ne correspondent pas toujours avec les pièces ( qui sont en caractère traditionnel - je pense).

Pour le dimanche, je ne pouvais me résoudre à rester dans "l'appartement" ( ou la chambre d'étudiant) où nous vivons acutellement, plutôt que d'aller visiter quelque chose. Et hasard du calendrier....ou plutôt du plan j'ai trouvé le musée postal de Shanghai. ( et là je vous entends encore : "wouaw quelle belle merde ! " - oui oui je vous connais).

Le musée étant gratuit, j'ai donc décidé d'y aller, et puis ce n'est pas du tout un lieu de tourisme - même pour les chinois.

Encore une fois, avant de quitter Guangzhou, j'ai fait l'acquisition (bon bref, j'ai acheté en fait) de 2 collections de timbres, qui me permettra de compléter la collection que j'ai (et que l'on me garde très gentillement! Merci ).

Le quartier où se trouve le musée est en face du quartier des affaires ( avec la tour qui enfile des perles) et non loin du Bund. L'architecture n'est pas du tout chinoise.

Le musée retrace donc l'histoire de la poste de Shanghai, et termine par une collection de timbres.

Rien d'impressionnant, des guichets pour guicheter, des tampons pour tamponner, des bambous ( des "petits bambous") pour y écrire dessus ( on pourrait peut être apprendre aux pandas à écrire alors !).

Pour ceux qui visitent Shanghai et qui ne veulent pas aller dans un centre commercial lorsqu'il fait très chaud, c'est un endroit sympa.

On y retrouve la poste à ses débuts et toute son évolution, en terme de moyen de déplacement, d'uniformes, de timbres, de lettres, de relations dans le monde,....

La visite n'est pas très longue, mais vu le nombre de visiteurs on peut rester plus longtemps prendre des selfies.

Un pièce est dédié à un collection de timbres "exceptionnels", notamment le timbre des chevaux qui fait parti d'une collection réalisé par Xu Beihong, peintre célèbre notamment pour ses nombreuses représentations de cheveux. ( je m'y suis intéressé lorsque je suis allé acheter mes timbres à Guanghzou et où la femme m'a présenté cette collection).

Un peu de culture !

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